Devant les portes

par **Eberk** Mar 6 Oct - 18:22

Assis sur sa calèche, guidant le poney le long de la montagne, Eberk arriva enfin devant l'entrée de la Moria. Depuis une semaine, il voyageait lentement, essayant de se souvenir de son cousin.
Il y trouva une armée entassée, dont les armures étaient frappées de l'emblème de Khazad-Dûm, mais aussi d'Erebor. Il se trouvait également des mercenaires, et Eberk y reconnut là l'intervention de Hatori Hanzok et de ses frères naugrims. Sans aucun doute possible. Il quitta sa calèche d'un bond, et s'avança afin d'être vu de tous. Il se trouvait sur un tas de boue solide, surélevé par rapport aux autres. D'une voix forte, il dit :

Moi, Eberk, seigneur de Khazad-Dùm et membre de l'Erebor, vient à Khazad-Dûm, la Demeure des Nains, afin de rencontrer le régent. Mais il me semble que je vais devoir attendre, vu la foule qui attend devant les portes... Je viens sans armée, et ma hache est restée avec mon poney. Qu'on me mène devant le régent, ou je jure sur mon honneur que je vous tuerais tous, un par un et les mains nues...

Depuis la mort de son cousin, Morhrïn, le général gardait un ton froid et sévère envers n'importe qui en ce monde. Seul la destruction et le pouvoir était sa nouvelle devise. Un grand brouhaha s'éleva jusqu'au ciel, perçant la tranquillité des nuages. Son annonce avait produit ce qu'il attendait d'eux, et Eberk en était satisfait. D'un regard, il défiait quiconque de donner réalité à ses paroles.

Un lourd silence planait. Les nains gardiens n'avaient pas encore réagi aux paroles d'Eberk .
Quand aux autres, il ne ressortaient pas des problèmes de Hanzok.
Celui ci se trouvait en haut d'une tourelle lorsque le général de Khazad-Dùm avait répandu ces paroles courageuses au travers de la vallée.
Mais le courage était quelque chose que Hanzok ignorait pour la simple raison qu'il ne connaissait pas la peur. En effet, la vaillance et autre qualité du même genre sont des choses qui n'existent que si la peur aussi est chose réelle. Il n'était pas fait dans le même moule se son confère venant de l'Erebor, pas le même courage, la même façon d'entrevoir une bataille.
Le silence s'était fait. Hanzok descendait de sa position durant cet instant de calme en suspens. Il glissa le long du flanc d'herbe grasse puis il parvint aux basses palissades. Hanzok était suivi de Ozincourt son porte glaive qui marchait dans ses pas. Là les inains se tournèrent vers leur berger, leur visages soumis mais plein d'attente et de respect. Il formèrent peu à peu une allée par laquelle Hatori parvint devant le général étranger.

-Dans ce cas je serais le premier à mourir. Je suis Hatori Hanzok, archiforgeron de Kazad dûm. Vous m'avez accueillis récemment en votre royaume, mais j'ai deviné dans vos paroles que déjà se dessinait en votre cœur de sombre projets. Il semble que je ne me soit pas trompé...
Mais peu importe. Je suis là à votre appel, et c'est pour vous tuer que je sortirai ma lame de mon fourreau.

Disant cela, Ozincourt s'était rapproché et avait tendu vers son maitre la poignée de sa formidable épée. Le forgeron la dégaina dans un sifflement étrange. Même immobile un cri aigu jaillissait de son fil tranchant et bleuté. Le serviteur se recula. Hanzok fit face à son protagoniste. Il abaissa la visière de son casque sculpté, puis dans un dernier mouvement il décrocha un bouclier rond et ovale, d'une largeur d'homme, qu'il fit rouler sur son épaule, cinglant les plaques de métal de son armure de métal vermeille.
Enfin il se tenait en garde face au général nain. Le bouclier accroché à son puissant bras de forgeron, il baissa sa garde et s'inclina devant son adversaire. Il attendait qu'Eberk réponde à ses paroles et agisse en conséquence. Quelques mètres les séparaient mais chacun des deux duellistes pouvait lire la résolution dans le regard de l'autre. Le général, détacha la hache, de sa charrette, mit pied à terre. Les yeux pleins de malice, Eberk ricana à la vue du forgeron. Un sourire se dessina sur son visage.

-Vous êtes donc prêt à mourir, cela fait très longtemps que j'attends cela.

par **Maître du Jeu** Jeu 8 Oct - 7:46

Du bruit. Dehors. Elfrador entendait du bruit au dehors. Le vieux Nain était depuis de longues années le régent de Khazad-Dûm. Il marcha en compagnie de sa garde en direction des lourdes portes de pierres gardant la plus grande et la plus majestueuse cité Nain jamais construite. Peut-être même une des plus belles au monde.. Il arriva après avoir longuement marché dans le dédale de longues galeries dans l'ouverture vide de la porte. Il regarda un peu plus bas, et vit qu'il y avait une grande foule. Il surplombait la foule et, regardant plus attentivement, il remarqua un creux vide de Nains.. sauf deux duellistes qui avaient tiré Hache d'un côté et épée de l'autre.
"Holà, amis ! Pourquoi tirez-vous les armes si promptement ? Qu'est-ce qui vous a mené à pareil comportement ?"

par **Eberk** Lun 2 Nov - 14:32

Eberk vit arriver Hatori Hanzok et prit le temps de l'observer attentivement avant de lui répondre.
Il parlait d'une voix forte, et prenait plaisir à défier du regard la foule amassée aux portes de la Moria. Cela lui conférait un sentiment de puissance, chose qui ne lui déplaisait pas. Pourtant, il n'était pas là pour le plaisir, mais car il était investi d'une mission sacrée.

Ainsi soit-il, seigneur Hanzok. Nous nous battrons jusqu'à la mort de l'un de nous deux. Le soleil se lèvera rouge demain, rouge de votre sang !

Il siffla longuement, et l'on put entendre un bruit de sabot approcher. Le poney, qui était resté caché derrière un talus, se dirigea vers son maître. D'une sacoche de cuir accroché à son dos,Eberk en sortit sa hache. Bien que légèrement rouillée, elle resplendissait au soleil, et était belle à voir. Les meilleurs forgerons de la cité de l'Erebor lui avait offert lors de son départ vers les mines, gravait sur le manche les initiales de leur Capitaine. Eberk sortit de l'autre ouverture de la sacoche un casque imposant, ainsi qu'un bouclier dont la taille paraissait ridicule. Il tapa amicalement son animal, qui s'en allait se cacher à nouveau derrière le talus au dessus de la route. Le seigneur de l'erebor se tourna vers son adversaire, et s'inclina légèrement à son tour.

J'ose espérer que vous ne voyez guère d'inconvénient au fait que je n'ai pas d'épée. Je me battrai comme nos ancêtres forgerons se sont battus, si vous le voulez bien.

Il fit deux pas en avant, et désormais plus que deux mètres le séparaient l'un de l'autre. Posant son casque sur la tête, il esquissa un dernier sourire sur ses lèvres, qui ne furent bientôt plus visibles. Il arma son bouclier sur le bras gauche, et tenait fermement sa hache de l'autre bras. Quand derrière eux une voix retentit dans la vallée.

"Holà, amis ! Pourquoi tirez-vous les armes si promptement ? Qu'est-ce qui vous a mené à pareil comportement ?"

Le nain fit retomber sa hache sur le sol, aux côtés d'Hatori. Eberk détourna son regard, se posant sur le nouveau venu. Une longue barbe grise, des yeux noirs perçants comme les ténèbres. La grandeur de son âme et de son esprit, reflétait la puissance de son être. Eberk rengaina son arme, dans son dos. S'approcha de l'étranger et entonna d'une voix hautaine.

-Je me nomme, Eberk, je viens des montagnes de l'Erebor; Fier descendant des mines de la Moria. Je viens prendre le trône et le pouvoir en ce lieu, afin de rétablir l'ordre et sa grandeur d'antan. Il pointa du doigt son adversaire. Hatori, ce chien puant, à offusquer ma fierté et ma puissance, me provoquant en duel.

Eberk passa sa large main dans sa barbe, scrutant du regard le nouveau nain.

-Mais avant tout. Quel est votre nom?

par **Maître du Jeu** Mer 4 Nov - 12:53

Je me nomme, Eberk, je viens des montagnes de l'Erebor; Fier descendant des mines de la Moria. Je viens prendre le trône et le pouvoir en ce lieu, afin de rétablir l'ordre et sa grandeur d'antan. Il pointa du doigt son adversaire. Hatori, ce chien puant, à offusquer ma fierté et ma puissance, me provoquant en duel.

Eberk passa sa large main dans sa barbe, scrutant du regard le nouveau nain.

-Mais avant tout. Quel est votre nom?

"- Je me nomme Elfrador Grezakìr, de la digne lignée d'Urkòr. Je suis le régent de Khazad-Dûm, que je gouverne en l'absence de Roi ou tout autre personne en ayant la pouvoir. Si vous venez prendre ces pouvoirs, Eberk, il vous faudra une justification. Le trône ici est déjà pris, car le Roi siège ici la plupart du temps. Lui seul saura décider si je dois accepter votre requête ou la refuser. Le problème est qu'il est parti pour l'Arnor. Plusieurs possibilités s'offrent à vous. Soit vous allez en Arnor, et je fournirais une escorte, et vous espérez avoir un coup de chance et tomber sur lui dans les vastes terres que sont celles d'Arnor, soit vous attendez son retour ici sagement, soit vous tentez de prendre le pouvoir de force et les Gardes de Khazad-Dûm vous exterminerons. Ne voyez dans mes mots aucun affront. Si vous décidez d'attendre ici, ma maison est la votre."

Sur quoi Elfrador, toujours perché sur sa corniche, surplombant les Nains de quelques pas, se tut en toisant le dénommé Eberk du regard.

par **Eberk** Ven 6 Nov - 21:26

Les nuages disparaissaient laissant la place net aux rayons du soleil nouveau. Eberk rengaina son arme, grogna un juron dans sa barbe. Il dévisagea Hatori, tranquille, les traits de son visage moins tiraient, depuis la venu d'Elfrador. Le naugrims, tapota l'encolure de sa monture, venu à ses côtés, frottant son museau contre les cheveux d'Eberk.
Il leva les yeux vers le balcon, où se trouvait Elfrador, ses paroles choquèrent son confrère des montagnes du nord. Eberk écarta du passage Hatori et lui demandant:

-Le connais-tu?

Hatori haussa les sourcils, un léger sourire étira sa longue barbe au niveau de ses yeux. Une larme de joie coula sur ça joue, avant de tomber dans les poils de sa barbe. Les rayons de l'astre terrestre, reflétaient sur casque. Il remit sa lame dans son fourreau et reprit:

-Elfrador est très connu, dans notre grande forteresse. Notre roi l'aime beaucoup, il se trouve qui siège au conseil des nains. Garde la salle du trône et il est le porte parole de notre cité.

Eberk baissa la tête en signe de dédain, personne ne devait être au courant en ce lieu. Comment leur apprendre? Peut-être même que les portes de cette forteresse, ne s'ouvriraient jamais à cette annonce. Eberk décida de reprendre les commandes et annonça:

-Elfrador, Hatori, mes frères! J'ai une nouvelle de la plus haute importance, mais pour cela je dois vous parler en privé. De mauvaises oreilles peuvent nous entendre.

Hatori voulu questionner le nain, décida d'ouvrir les portes et laisser le passage à son frère nain. La suite d'Hatori les accompagnaient à l'intérieur. Eberk entra enfin, le débat qui allait suivre, ne mènera que des mauvaises nouvelles et certainement la guerre fratricide.

par **Aldarion, Roi d'Arnor** Mer 18 Nov - 20:39

J'arriva en hâte devant les portes de la cité naine. Deux drôles de nains étaient en plein débat, et je fus obligé des les interrompre.
Lorsque je captais l'attention des deux barbus, je commença :

"Holà mes amis, je suis Aldarion roi d'Arnor. Je viens de Foncombe, je suis harassé et fourbu, fatigué et j'ai faim. auriez-vous l'obligeance de me laisser entrer et de me conduire à votre seigneur ? S'il vous plait, faites vite ! C'est une affaire importante !"

D'après leur regard, je ne pouvais pas juger sur le fait qu'ils aient tout compris...
Comme ils ne semblait pas trop réagir, je repris :

"Aller ! Je suis Roi tout de même, et je viens voir mon vieil amis Ermador !"

en espérant qu'ils comprennent cela...

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